mardi 7 avril 2009

Noir Desir

La presse muselée ? un début

Bastia 0 - Strasbourg 330

La question que l'on se pose c'est pourquoi la police a arrêté plus de 300 personnes à Strasbourg contre zéro au cours d'affrontements pourtant très violents à Bastia...
Voir l'enquête sur Rue89

Sarkozy veut sauver le monde

Sarkozy à Dakar

lundi 6 avril 2009

Le chiffre : 206 emplois

Lu dans Marianne

L'Elysée fait grand cas des licenciements dans les entreprises privées, mais laisse faire à Radio France International. Aussi, c'est le nouvel angle d'attaque des salariés de RFI. La radio va supprimer 206 emplois (un cinquième de ses effectifs) mais, expliquent les syndicats, ses deux dirigeants, Alain de Pouzilhac et Christine Ockrent, touchent chacun un salaire de 310 000€ par an, plus les primes et les bonus (70 000€). "C'est plus qu'Obama, Merkel et Sarkozy", s'indigne l'intersyndicale, qui demande à l'Etat de donner l'exemple...

Si l'Etat donnait l'exemple ça se saurait !!!

Ils iront tous au paradis !

Lu dans le parisien

A la veille du sommet du G20 consacré, notamment, aux paradis fiscaux, le Parisien a révélé, le 31 mars, que trois groupes - Michelin, Adidas et l'ex-société ELF, propriété de Total - frauderaient le fisc via des fondations implantées au Liechtenstein. Le parquet de Paris a ouvert une enquête. Un scoop qui souligne un peu plus combien il sera délicat pour le capitalisme français, si on ne le force pas franchement, de se plier à cette fameuse "moralisation" que notre président appelle de ses voeux dans de si beaux discours...

PATRONS. En 2004, déjà la droite...

Pour ceux qui douteraient encore qu'on puisse les balader en jouant de la mandoline sur l'air des "bonnes intentions autorégulatrices du patronat", une lecture des débats parlementaires du 11 mai 2004 s'impose.
L'Assemblée discutait ce jour-là d'une proposition de loi PS sur "le contrôle et la rémunération dans les sociétés cotées". Les députés Christophe Caresche et Arnaud Montebourg faisaient valoir que l'explosion des rémunérations des patrons du CAC 40 atteignait des extrémités insupportables pour l'équilibre social. Jusqu'à 375 fois le Smic (aujourd'hui nous en sommes à plus de 500) : "plus 146% pour M.Michelin, plus 55% pour M.Bouton !" Déjà lui... Et ils prônaient un "rapport clair entre la plus haute rémunération et la rémunération minimale". Le gouvernement avait rejeté ce texte, en affirmant - air connu - que son "objectif prioritaire" de "croissance et d'emploi était incompatible avec l'alourdissement du fonctionnement des sociétés par des règles inopportunes". Et Pascal Clément d'ajouter, au nom du groupe UMP : "soit on croit à l'homme, qu'il peut s'amender, s'améliorer, viser à l'intérêt général, soit on est profondément pessimiste et l'on essaie de légiférer au maximun." Quand la droite fait l'ange... C'est ce même "rousseauisme" qu'elle a tant reproché, à juste titre, à la gauche en matière de délinquance.
Lu dans Marianne.

Epées fiscales

lu dans Marianne

L' UMP prépare, en vue des prochaines élections régionales, une charge contre la gestion de gauche, qui alourdit les împots locaux et aggrave l'endettement des collectivités locales.
Le record est détenu par Christian Estrosi, maire UMP de Nice (+14,8%). Pour le taux d'endettement par habitant, Patrick Balkany, maire UMP de Levallois-Perret, est le champion incontesté.
Deux copains de .... Nicolas Sarkosy.

Parole de banquiers

lu dans Marianne

L'Institute of International Finance, qui n'à rien d'une officine gauchiste, a publié une étude révélant que 98% des banquiers internationaux admetent que leur mode de rémunération a largement contribué à la crise financière. Autrement dit, les primes et bonus versés aux traders et aux dirigeants de banque pour réaliser toujours plus de profits, toujours plus vite, ont puissament encouragé la course folle vers la catastrophe.

C'est dit !

samedi 4 avril 2009

vendredi 3 avril 2009

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Le G20 ajuré la perte du secret bancaire européen. Chiche ?

Haro sur les paradis fiscaux. Si, si promis, avant le G20, le bon président Sarko l'à dit tous muscles sortis. Son attitude sera "très ferme" envers ces zones de non-droits financière et de secret bancaire. En période de crise, la position rapporte toujours quelques points dans les sondages et un doux ressac dans l'opinion publique. (ça ne mange pas de pain, effet d'annonce comme toujours, ensuite... on oublie).
La preuve, depuis un an, le pouvoir n'a pas trop poussé la pédale sur les enquêtes fiscales. Mars 2008 éclate le scandale des comptes du Liechtenstein, quand est-il ?
Bakchich à enquêté et révèle : le photographe François Marie Banier, l' écrivain Michel Houellebecq, et le chiraco-judoka David Douillet. Rien de neuf depuis.
Le patron de la commission des finances de l' Assemblée, le socialiste Didier Migaud, qui a eu copie de la liste, s'est également retranché tout puribond, derière le même secret fiscal. Etonnant quand le ministère des Finances s'inquiètait en avril 2008 de l'ampleur de la fraude fiscale, qu'il estimait dans une fourchette comprise entre 29 et 40 milliards d'euros. (ce n'est plus une fourchette mais une fourche !).
La fameuse liste a dormi sous terre du secret durant presque un an. Jusqu'à ce que ce mardi 31 mars 2009, le Parisien ait fini de gratter un peu, résultat : Michelin, Elf et Adidas. L'enquête est belle mais ... solitaire. (pourquoi ?)

Îles Vierges, Seychelles, Nauru, Vanuatu, Bahamas, Panama, les zones off shore ne manque pas. Les grandes banques françaises, de BNP à la Socièté Générale en passant par le Crédit Agricol s'y sont d'ores et déjà installées, disséminant partout des filiales.
Et leurs rejetons d'accueillir bien entendu des clients bien français, que ce soit France Telecom ou Vivendi pour réaliser des opérations en toute discretion, via des IBC. En gros, des Trusts, "Socièté par actions dont on ne connaît ni les actionnaires, ni ceux des administrateurs. Elle peut en toute légalité, utiliser des prête-noms locaux et tenir des assemblées générales par téléphone. (c'est bien fouttu non ?). Les dossiers de la Socièté n'ont même plus à être conservés dans le pays. Enfin, l'IBC bénéficie d'une exemption fiscale pendant 20 ans ! (c'est beau la finance).

Ainsi que les multinationales, nous avons aussi certains agents de joueurs de football, ainsi que le milieu bien sur...

On parie que rien ne changera ?